Dire la vérité, nécessité pour grandir 

Chez AMARNA, une idée centrale prévaut : l’enfant adopté doit connaître son histoire. Le silence ou le flou nourrissent honte et confusion. En revanche, une parole simple et continue lui permet d’intégrer sa réalité sans en faire un drame.

L’enfant vit son adoption au quotidien, bien avant de conceptualiser ce qu’elle signifie. C’est pourquoi il ne s’agit pas d’attendre un moment « idéal » pour lui parler, mais d’accompagner sa compréhension au fil du temps, selon son âge et ses besoins.

 

Même si l’abandon – ou le « placement » – laisse une marque, il est possible de vivre avec cette blessure sans la transformer en pathologie. L’enfant a le droit à ses zones d’ombre, ses doutes, ses fantasmes. Il faut simplement l’aider à y mettre du sens.