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Repenser les racines : liberté ou enfermement
« Je n’aime pas le mot racines... Les arbres doivent se résigner ; les hommes pas. »
— Amin Maalouf, Origines, 2004
Dès les premières lignes, Amin Maalouf nous invite à dépasser la métaphore végétale souvent utilisée pour parler d'identité. Là où l’arbre est condamné à puiser dans un sol unique, l’humain, lui, peut respirer la lumière et choisir ses attaches. Cette vision est essentielle pour comprendre l’adoption non comme un enracinement, mais comme un déploiement.
L’adoption ne nie pas le passé de l’enfant, mais le relie à un projet d’avenir. Ce lien ne se fait pas sans heurts : il faut accepter la complexité, les ruptures, les ambivalences. Mais c’est dans cette complexité que l’enfant peut se construire.
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