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Pourquoi Amarna ?

Vers 1350 avant notre ère, un jeune pharaon décide de se rebeller contre le puissant et étouffant clergé de Thèbes. Il rejette leurs croyances religieuses, qu’il juge lourdes, confuses et néfastes.

 

Mais cette rébellion est pacifique : Amenophis IV prend alors le nom d’Akhenaton, qui signifie « cela est agréable à Aton ». Aton est le disque solaire, dont il souhaite promouvoir le culte — une idée déjà amorcée par son père, Amenophis III.

Soutenu avec force par sa femme, la célèbre Néfertiti, Akhenaton fonde une nouvelle capitale : Akhetaton (« l’horizon d’Aton »). Il choisit pour cela un lieu désertique, soigneusement choisi pour n’être consacré à aucune autre divinité.

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Après sa mort, ses successeurs, Semenkhkarê puis Toutankhaton, montent brièvement sur le trône. Ce dernier, sous la pression du général Horemheb, renonce au culte d’Aton et change son nom en Toutankhamon — un nom qui deviendra célèbre.

Le clergé thébain reprend vite le pouvoir. Le nom d’Akhenaton est effacé de partout, selon une pratique courante à l’époque. Sa ville d’Akhetaton tombe dans l’oubli.

 

Et pourtant, le pharaon schismatique n’a jamais vraiment disparu de la mémoire collective. Tous les efforts pour le faire oublier ont échoué. Son court règne a vu naître un art profondément original, en rupture marquée avec l’esthétique traditionnelle de l’Égypte ancienne.
Un art étrange, sans filiation directe ni postérité durable, qui continue à nous troubler encore aujourd’hui.

Son histoire tragique — et en grande partie mystérieuse — a inspiré de nombreuses hypothèses, souvent audacieuses et teintées de romantisme.

Les vestiges désolés de sa ville sont encore visibles, autour du village moderne d’el-Hajji Kandil, sur la rive droite du Nil, près d’el-Minieh, dans la région appelée Tell el-Amarna.

 

C’est d’ailleurs de là que vient le terme « amarnien », utilisé aujourd’hui pour désigner cette parenthèse singulière de l’histoire égyptienne.

Cette époque troublée et bouleversante voit pour la première fois, l’art officiel s’intéresser à la vie privée de la Cour. Sur les fresques et bas-reliefs, on découvre — fait inédit dans l’histoire de l’humanité — des représentations d’enfants dans leur intimité familiale avec leurs parents.
Ces images, émouvantes après plus de trois mille ans, sont restées sans équivalent pendant des siècles.

C’est cette surprenante et unique apparition que notre asbl a choisi comme symbole.

 

 

Pour une belle analyse de cet art si particulier, on peut se référer à :
S. Donadoni, L’Art Égyptien, Pochothèque (Le Livre de Poche, coll. Encyclopédies d’Aujourd’hui), pp. 307 et suivantes.

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